L‘allure débonnaire, l’œil alerte, classe et à la fois décontracté, un musicien nous interpelle avec la chaleureuse vivacité de la marche de l’oie dans les aristochats en plein cœur de Paris. Adrian Cox, clarinettiste britannique de talent, a trouvé refuge dans la très spécialisée boutique du Coin des Bois. Son amour de la musique étant plus fort que tout, il n’a pas pu s’empêcher de quitter la boutique pour improviser quelques notes à l’entrée. Son swing, sa maîtrise des tessitures et sa capacité à conjuguer blues, ragtime et rythme africains dans sa « New Orléan’s touch » émeut n’importe qui. Ce jazzman de 40 ans à la carrière bien entamée n’a pas perdu de sa flamme et de sa volonté de partage. Il incite, grâce à son irrépressible passion et à son magnifique instrument en noir de jais, le public à devenir public, à quasiment participer à un bœuf sans pour autant être musicien.
Héritier du grand Benny Goodman,il transmet aussi son savoir-faire et quelques « tips » sur sa chaîne Youtube, continuant ainsi cette notion de partage chère au 4ème art. Mais c’est son EP « Makin’s run » qui l’amène à Paris. Accompagné de ses comparses : le bassiste Will Sach et le guitariste de jazz Honey boulton, ils exportent leur trio magique un peu partout en Europe. C’est – pour notre cas français – le très prestigieux Duc des lombards qui les accueillera le 16 janvier 2024. Avant une rupture de stock imminente, nous vous invitons à vous procurer les > dernières places < afin de revivre, à l’aube d’un XXIème siècle de plus en plus digitalisé, une authentique connexion humaine et un éveil musical fait de bois et d’argent.